Longitude 181 : “Rencontres pour le Vivant et l’Océan”

“2024, Année de la Mer” c’est l’occasion d’agir encore plus fort pour la protection du vivant et de l’océan. Longitude 181 s’inscrit dans le cycle de nombreuses manifestations prévues dans ce cadre, en organisant les “Rencontres pour le Vivant et l’Océan” en partenariat avec le Parc National de Port-Cros. Il s’agit de travailler avec des personnalités et acteurs de la protection du vivant sous le thème “Méditerranée exemplaire”  pour aboutir à une feuille de route, destinée aux politiques et décideurs.

La conclusion des diverses étapes de sensibilisation et de propositions de travaux se fera à la Conférence des Nations Unies sur les Océans qui aura lieu à Nice en juin 2025 : UNOC 2025.

Décrétée par le gouvernement, l’Année de la Mer débute en septembre 2024 jusqu’en septembre 2025, avec la 3ème Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC) en point d’orgue à Nice en juin 2025 (après New York en 2017 et Lisbonne en 2022).

En amont de l’UNOC, l’Ifremer et le CNRS organisent (du 4 au 6 juin) le congrès scientifique international “One Ocean Science” réunissant 2000 experts du monde entier pour s’assurer que les décisions politiques s’appuient sur la science.

Les festivités niçoises débutent par les Journées du Patrimoine et la Fête de la Science sur un thème maritime prédominant. Même la biennale des Arts est rebaptisée pour l’occasion “Biennale des Arts et de l’Océan”.

L’Art favorise une prise de conscience dirigée vers un large public et incite à des réflexions sur la biodiversité, la pollution plastique, la protection des grands fonds marins, le droit des vivants non-humains à exister, et bien d’autres.

De nombreuses manifestations s’organisent aussi à travers tout l’hexagone, comme l’événement national annuel “La Fête de la Sciences”, cette année sous le thème “Un Océan de Savoirs” du 4 au 14 octobre 2024 !

Une trentaine de personnalités, toutes actrices reconnues de préservation de l’environnement et de différents milieux (juridique, artistique, scientifique ou économique) est conviée dans le Parc National de Port-Cros pour élaborer une feuille de route proposant un bouquet de mesures visant à la protection de l’environnement marin.

Le débat s’organisera autour de la question : “Faut-il donner des droits aux espèces marines pour nous préserver tous ?“

L’issue des travaux donnera lieu à une large restitution vers les médias et seront une force pour pousser le gouvernement français à prendre des mesures essentielles de protection, particulièrement pour la Méditerranée et tous ses habitants.

Avec ses 10.2 millions km2, la France possède le 2ème domaine maritime mondial (derrière les Etats-Unis : 12.2 millions km2 et devant l’Australie : 9 millions km2).

Presque la moitié de cette surface se trouve au large de la Polynésie française !

C’est dire que la France a un pouvoir de décision important. De même, suivant les mesures de protection appliquées, elle a aussi une grande responsabilité pour montrer l’exemple et caractériser les bienfaits d’une régénération de la biodiversité grâce à ces mesures de protection. Cette régénération est indispensable au monde marin, bien sûr, et aussi à tous les vivants sur Terre. Pensons juste aux 50% minimum de notre oxygène fourni par l’océan ! Cependant, pour ça il faut que l’Océan soit vivant, et que toutes les espèces, même les invisibles aux yeux de l’économie, soient préservées car elles sont toutes interconnectées !