L’océan est un monde fragile : apprenons à le connaître !

par | 23 Oct 2024 | L181 dans les médias, les prises de positions, News

François Sarano, océanographe et fondateur de Longitude 181, et son équipe agissent constamment pour comprendre et protéger l’océan. Observations sous-marines, salons, conférences, podcasts, partenariats et organisation des Rendez-vous pour le Vivant et l’Océan en octobre, font partie des actions mettant en avant l’incroyable beauté et diversité du monde océanique ainsi que sa fragilité. Pour que cet univers, partenaire incontournable de la Vie sur Terre, soit préservé et reste disponible pour les humains et non-humains dont l’existence en dépende ou simplement pour continuer à s’émerveiller, nous devons en prendre très grand soin.

L’océan est un monde fragile apprenons à le connaître - Cachalots Île Maurice -© Stéphane Granzotto

Dans la presse

Le 2 juillet 2024, l’annonce est donnée par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) : « la proportion de produits de la mer élevés a dépassé celle qui a été pêchée ». François Sarano explique pourquoi ce n’est pas une bonne nouvelle pour les océans. En effet, les ressources marines ont stagné depuis la fin des années 1980 et même, elles sont maintenant en régression alors que l’effort de pêche a augmenté de façon considérable. C’est dire combien la surexploitation est forte, ainsi que la destruction des milieux marins.

C’est même pire que ça puisque, toujours selon la FAO, 1 poisson sauvage sur 3 est gaspillé, rejeté mort ou pourri avant d’être consommé … souvent pour des questions économiques.

Quant à l’aquaculture, celle des poissons carnivores et des crevettes est catastrophique. Pour nourrir ces bars, dorades, saumons ou crevettes, il faut entre 4 et 10 kg de poissons sauvages par kilo de poisson d’élevage ! C’est complètement absurde. De plus, le pillage de ces petits poissons réduits en farine de nourrissage impacte de nombreuses espèces marines qui s’en nourrissent.

Cette aquaculture majoritairement située en Asie et Amérique centrale est seulement destinée aux pays qui peuvent en payer le prix, et fera aussi de très longs trajets pour arriver jusqu’à eux.

Pour François Sarano, l’aquaculture marine ravage les écosystèmes et renforce les inégalités sociales en jetant dans la misère des populations qui vivaient chichement de ce qu’ils prélevaient dans les zones littorales qui ne leur sont plus accessibles.

Atlantico

“A l’échelle de la planète, la proportion de produits de la mer élevés a dépassé celle qui a été pêchée”

Le 2 juillet dans Mayotte hebdo, la prévision de construction d’une usine de dessalement soulève de sérieuses controverses. La pétition « Un lagon sans poison » a déjà obtenu plus de 13.500 signatures. Longitude 181 souligne notamment une « notice d’incidences environnementales succincte et très incomplète ». L’urgence d’une autonomie en eau (voulu pour 2027) fait actuellement oublier les principes de précautions et les autres solutions possibles.

Les conséquences d’une destruction du lagon rejailliront forcément sur la population.

Mayotte Hebdo

Une pétition contre l’usine de dessalement d’Ironi Bé atteint 13.500 signatures

Début juillet, Faune Sauvage reprend la news cachalot de Longitude 181. Depuis 2013, François Sarano suit le clan d’Irène Gueule Tordue dans les eaux mauriciennes, dont Eliot, jeune mâle né en 2011, en fait partie. Cette année encore, il était toujours avec le groupe ce qui a créé une belle surprise !

Faune Sauvage

Mission cachalot à Maurice : Eliot est toujours là !

Faune Sauvage reprend la news cachalot de Longitude 181 - Cachalots Île Maurice -© Stéphane Granzotto

Le 20 juillet 2024, le magazine GEO nous emmène dans le sanctuaire Pelagos à la recherche de solutions pour éviter les collisions entre les bateaux et les cétacés.

C’est la cause principale de mortalité non naturelle des cétacés en Méditerranée : pour 1% de la surface océanique du globe, elle concentre 25% du trafic maritime mondial.

Un logiciel, Repcet (Repérage en temps réel des cétacés) enregistre les observations des bénévoles et scientifiques pour que les bateaux équipés puissent redoubler d’attention et ne plus couper la route des animaux. Entre 846 et 1068 observations par an sont documentées dans le logiciel. Cela permet aussi de mieux connaître les habitudes des cétacés.

Cela reste incomplet bien sûr, pourtant François Sarano estime que “Repcet est le seul moyen de nous connaissons pour empêcher les collisions”.

33 navires possèdent ce logiciel et sont donc actifs dans la protection des cétacés.

Pour être le plus efficace, il faudrait une coordination entre tous les bateaux traversant le sanctuaire, ainsi qu’une vitesse adaptée à l’esquive possible des animaux.

Geo.fr

“Dans le sanctuaire Pelagos, des navires s’activent pour protéger les baleines”

Le 31 juillet, GEO nous entraîne à nouveau à la découverte du monde marin et des cachalots.

Une étude scientifique, la 6ème menée par le docteur en océanographie François Sarano et son équipe de chercheurs, a réussi à démontrer que les bébés cachalots peuvent être nourris par des femelles nounous, qui ne sont pas leur mère !

C’est une révolution dans la connaissance du comportement des cachalots !

Geo.fr

“Chez les cachalots, des “nounous” allaitent des petits d’autres femelles”

Le 12 août, Ouest France interviewe François Sarano au sujet de la polémique créée par un aileron de requin aperçu à proximité de plages du Cotentin. La décision de fermer les plages dans l’urgence a fait naître un sentiment de panique : une décision pathétique selon cet expert des requins.

Non seulement l’espèce de ce requin ne s’intéresse pas aux humains, mais c’est une chance de le revoir au bord de nos côtes après avoir été en danger critique d’extinction.

François Sarano nage avec toutes les espèces de requins même ceux que l’on dit dangereux comme le requin blanc. Il souligne que, Oui, il y a des poissons dans la mer et c’est surprenant que nos sociétés le découvrent !

Il rappelle aussi qu’en France métropolitaine, il y a 60 fois plus d’accidents de cheval qu’il n’y a de problèmes avec les requins dans le monde entier !

Edition du soir Ouest-France – 12/08/2024

Faut-il interdire la baignade quand un requin s’approche de nos plages ? “Une aberration”, selon cet expert

Article relayé par France Live

Le 15 août, dans Libération : “François Sarano : En luttant pour la survie des baleines, Paul Watson a aussi redonné vie aux grands fonds”.

François Sarano nous rappelle que les cétacés sont un maillon essentiel du vivant. Le moratoire international sur la chasse à la baleine en vigueur depuis 1986 est efficace et les populations de cétacés sont pour la plupart en croissance. Pourtant, chaque meurtre de baleine reste intolérable.

De plus, il y a bien d’autres dangers anthropiques qui menacent la faune marine : pollution aux métaux lourds, plastique, filets de pêche dérivants,… et qui les entrainent souvent à la mort.

Le Japon a repris la chasse commerciale cette année au mépris du moratoire.

C’est ce que  Paul Watson dénonce. Il protège les baleines depuis plus de 50 ans contre la chasse et c’est pour ça qu’il a été arrêté au Groenland.

Libération

François Sarano : “En luttant pour la survie des baleines, Paul Watson a aussi redonné vie aux grands fonds”

Article relayé par Head Topics

Relayé par AEF info (disponible uniquement aux abonnés).

Le 26 août, dans Ouest France, François Sarano est l’homme qui “murmure à l’oreille des cachalots” !

Il est l’un des plus grands spécialistes des cachalots, et étudie particulièrement un groupe sédentaire dans les eaux de l’Ile Maurice : le clan d’Irène Gueule Tordue.

En fondant l’association Longitude 181 en 2002, François Sarano veut “Réconcilier les hommes avec la vie sauvage”. Et en suivant depuis plus de 10 ans ce clan de cachalots, il va entrer dans l’intimité de cette famille, il va en découvrir des secrets que personne n’a filmé jusqu’à maintenant.

Les cachalots sont solidaires, altruistes et surtout extrêmement tendres entre eux.

Ouest-France

PORTRAIT. François Sarano murmure à l’oreille des cachalots

Ici, une conférence envoûtante de François Sarano à l’espace des sciences qui retrace la vie du clan d’Irène Gueule Tordue

Et encore, les livres “Le retour de Moby Dick” et “S’il te plaît, dessine-moi un cachalot” (ce dernier récompensé par de nombreux prix dont celui du Goût des Sciences 2024) nous font rentrer dans ce monde si particulier

Le 28 septembre, un article de Sciences & Vie “Le requin : mérite-t-il sa réputation de mangeurs d’hommes ?”

Avez-vous peur des requins et pourquoi en avez-vous peur ?

Est-ce rationnel ou est-ce un enchainement de fictions répondant à une méconnaissance totale ?

Les polynésiens vivent depuis toujours avec les requins et même les vénèrent. François Sarano, dans son livre « Au nom des requins », écrit : “il protège les marins et secourt les naufragés” ! Lui-même nage à côté de Lady Mystery un requin grand blanc de 5,5m !

Alors pourquoi cette peur du requin ?

C’est au début du XXème siècle que plusieurs incidents vont être montés en épingle et que les fictions toutes plus horribles les unes que les autres vont fixer la réputation des squales.

Le point d’orgue, bien sûr, est le film de Steven Spielberg “Les dents de la mer” en 1975 à partir du roman éponyme de Peter Benchley. Ce film a marqué toutes les générations depuis sa sortie et influence toujours l’imaginaire collectif. Steven Spielberg s’en est même excusé il y a quelques temps car lui aussi sait que ce n’est qu’une fiction et que les requins ont beaucoup plus à craindre des hommes que les hommes des requins. Moins de 10 accidents mortels par an dans le monde entier sont à la charge des requins. En France, les accidents domestiques tuent 20.000 personnes chaque année.

Sciences et Vie

Le requin : mérite-t-il sa réputation de mangeur d’hommes ?

Le requin mérite-t-il sa réputation de mangeurs d’hommes

Sur les ondes et sur le web

Le 7 juillet 2024, une rediffusion du documentaire “La planète des géants : Les peuples des océans” nous emmène à la rencontre des baleines à bosses, orques ou cachalots guidé par François Sarano. C’est un extraordinaire voyage dans le mystérieux monde des cétacés qui nous invite à découvrir leur société, leur comportement et leur langage.

Programme TV animalier | Pas de replay.

Le 26 juillet, Reporterre met en avant la campagne de soutien sans précédent pour libérer Paul Watson, incarcéré depuis le 21 juillet à Nuuk, Groenland, pour avoir sauvé les baleines.

François Sarano, interviewé, parle d’une “figure emblématique”. “Quoi qu’on pense de ses modes d’action, il a joué un rôle incontournable pour qu’on n’oublie pas le peuple des océans. Nous lui devons beaucoup et c’est normal qu’on se lève pour lui. On ne peut pas nous bâillonner. On ne peut pas nous interdire de vouloir faire primer le droit à la vie.

Reporterre

“Pour libérer Paul Watson, une campagne de soutien sans précédent”

Cet été, Campus France nous donne une liste de livres recommandés. Dans le paragraphe “Du côté des sciences”, le livre de François Sarano et Pome Bernos “S’il te plaît, dessine-moi un cachalot” est à nouveau à l’honneur ! Ce livre mêlant observations scientifiques à une bonne dose d’humour n’en finit pas de ravir tous les publics, de 7 à 77 ans et au-delà !

Campus France

“Cet été, on prend le temps de lire”

Le 3 août, François Sarano explique en 2’34 sur BFMTV pourquoi la surchauffe de l’ensemble des océans du monde est fortement liée au dérèglement climatique. Cette évolution de la température affecte la circulation des courants, donc la climatisation de la planète, et la biodiversité marine. En effet, l’ensemble des organismes marins ont une phase planctonique qui se déroule en surface, toutes les espèces marines sont donc concernées par cette surchauffe.

De plus, cette évolution de température est maintenant ancrée dans le long terme.

Il est plus qu’urgent de réagir pour minimiser le plus possible la situation.

BFMTV

“Les eaux de la Méditerranée en surchauffe”

Le 5 août, Reporterre fait un focus sur “Les requins, faux barbares, vrais persécutés”.

Ils font partie des espèces les plus menacées de l’océan : 71% de leurs populations a été décimé depuis les années 1970, les ¾ des requins sont menacés d’extinction aujourd’hui.

C’est la pêche intensive qui est la cause de ce déclin : 38 millions de requins sont tués chaque année pour leurs ailerons cuisinés en soupe en Asie.

Du côté français, c’est la « saumonette » qui est servie notamment dans les cantines scolaires. Derrière ce nom trompeur se cachent en réalité plusieurs espèces de petits requins comme les petites roussettes, les émissoles ou les requin hâ.

Ce ne sont pas les squales qui massacrent les humains mais bien le contraire.

Dans son livre “Au nom des requins” François Sarano explique que l’anéantissement de ces poissons cartilagineux détricote la toile du vivant. Les squales “sont en relation avec énormément d’individus” ce qui leur donnent une place importante dans l’écosystème.

Pour sa dangerosité, elle est totalement surfaite : aux Etats-Unis, un nageur a 75 fois moins de chance de se faire tuer par un requin que de mourir noyé. Entre 5 et 10 accidents mortels sont recensés chaque année dans le monde entier. En comparaison, l’animal qui tue le plus est le … moustique avec plus de 800 000 morts par an !

Reporterre

“Les requins, faux barbares, vrais persécutés”

38 millions de requins sont tués chaque année pour leurs ailerons cuisinés en soupe en Asie

Le 23 août, RFI Espagne a diffusé une interview de François Sarano dans l’émission Mundo Cienca avec Ivonne Sanchez.

Il y est question de l’étude du clan d’Irène Gueule Tordue, nos fameux cachalots de l’Ile Maurice.

RFI

Un article et un podcast en espagnol

Le 2 septembre, France Inter relate l’histoire de l’Indian Ocean Marine Life Foundation avec Clarisse Coufourier, vice-présidente.

Avec René Heuzey, président et réalisateur de films sous-marins, et François Sarano, président d’honneur et océanographe, cette fondation s’est donné plusieurs missions dont la recherche scientifique sur la vie marine, incluant le programme cachalot, la sensibilisation au monde marin dirigée notamment vers les enfants (20 000 enfants mauriciens et français vont être sensibilisés en 2 ans) , et la diffusion des connaissances à l’international.

France Inter

“La fondation pour la vie marine dans l’Océan indien”

François Sarano, président d’honneur et océanographe © VF Sarano

Le 30 septembre, France 5 dans “Thalassa, aventures extrêmes” a diffusé un moment de vie des cachalots de l’Ile Maurice avec François Sarano et René Heuzey. Une plongée au cœur de ce monde inconnu pour la plupart d’entre nous. Une expérience intense !

Sur Coulisses-tv.fr

“Thalassa, aventures extrêmes” : Le monde secret des cachalots, lundi 30 septembre 2024 sur France 5 (vidéo)

Sur France tv et Vous

“La douceur des cachalots géants”

Le replay de la partie cachalot sur France.tv

“Le monde secret des cachalots”

Sur programme TV

“Thalassa, aventures extrêmes (France 5) – Immersion dans le monde secret des cachalots”

Sur Le Parisien

Programme TV du lundi 30 septembre : “Thalassa”, “Kingsman”, “Jane par Charlotte”…

Sur Le Blog TV News

“À ne pas louper ce soir : Le monde secret des cachalots, avec Diego Buñuel.”

Festivals et conférences

Le 19 juillet, le cinéma UGC de la Défense (Paris) a contacté Longitude 181 pour une intervention avant la projection du film “Les dents de la mer” (Steven Spielberg, le réalisateur, a reconnu lui-même le tort que son film a fait aux requins). Carole Kinnaert, vice-présidente de L181, a fait une présentation pour porter un autre regard sur ces animaux fascinants en témoignant de ses belles rencontres en plongée.

 

Le 24 juillet, François Sarano était un invité des Estivales du Haut Cavalon. Il devait présenter la pièce de théâtre inspirée de son livre “Le retour de Moby Dick”. Il a parlé avec passion de son travail d’océanographe et de son expérience de plongeur le rendant le spécialiste mondial des cachalots. Le 27 juillet, il a fait une autre intervention avec Tanguy Stoecklé et Stéphane Durand au sujet du … grand rhinolophe !

Presse Agence et l’écho du mardi présentent ses interventions et retrace les objectifs et actions de Longitude 181 pour être “La Voix de l’Océan” !

Presse Agence

“PARIS : Estivales du Haut Calavon, en présence de François SARANO, président de Longitude 181”

L’Echo du Mardi

“Estivales du Haut Calavon, la voix de l’océan – Culture & Loisirs”

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