Paul Watson : 28 jours de prison supplémentaires !

Accusation du Japon envers Paul Watson :

Il est reproché au Capitaine Paul Watson une conspiration d’abordage sur un navire japonais, une blessure à l’acide sur un marin baleinier et une obstruction au business.

Toutes ces accusations sont invalidées par les scènes filmées aux moments des faits :

Conspiration d’abordage : Pete Bethune dont le bateau a été éperonné et coulé par le navire japonais est monté sur le baleinier de sa propre initiative, Paul Watson ne lui a pas demandé de le faire. Pete Bethune a ensuite été emmené en prison au Japon.

Blessure à l’acide : du beurre rance (acide butyrique, moins acide que du jus d’orange) a été envoyé sur le navire baleinier à un endroit où il n’y avait pas de marin. Par contre, les marins japonais ont reçu leur propre gaz toxique (dirigés vers les bateaux de Sea Shepherd) en pleine figure par retour d’un vent contraire.

Obstruction au business : c’est l’aveu du Japon de pêcher illégalement dans un sanctuaire international strictement protégé par un moratoire international sur la chasse à la baleine, interdisant toute chasse dans le sanctuaire.

Ces films ont été visionnés le 4 septembre par le public parisien lors de la manifestation en soutien à Paul Watson, et sont visibles sur le site de Sea Shepherd.

Le Japon a aussi demandé l’inscription de Paul Watson sur la notice rouge d’Interpol. Cette notice rouge, faite pour de dangereux criminels, est vivement critiquée pour son opacité, notamment par des instances juridiques. Elle a tendance, en effet, à être détournée par certains Etats pour traquer des opposants politiques ou des activistes comme Paul Watson.

Cette inscription est basée sur les « aveux » de Pete Bethune (accusant Paul Watson d’avoir ordonné l’abordage) soutirés sous pression psychologique, humiliation et torture contre une remise en liberté au bout de 2 mois de prison à l’isolement.

Pete Bethune s’est ensuite rétracté en en faisant part à Interpol. Le Japon n’en a pas tenu compte.

Paul Watson n’a jamais blessé quelqu’un et n’a jamais été condamné non plus, même suite à ses procès.

Condamnation du Japon

Le moratoire sur la chasse à la baleine est entré en vigueur en 1986 par décision de la CBI (Commission Baleinière Internationale). Il exclut toute chasse commerciale des cétacés.

En 1994, le sanctuaire baleinier de l’océan antarctique a été créé, d’une superficie de 50 millions de km2. Toute chasse à la baleine y est interdite pour permettre aux populations de cétacés de se reconstituer, la chasse intensive jusqu’à lors ayant mis au bord de l’extinction plusieurs espèces.

Le Japon ne s’est jamais arrêté de chasser les baleines, prétextant une chasse scientifique.

Le Japon a été condamné par le tribunal international de la Haye en 2014.

Il a été aussi condamné par la Cour Fédérale australienne en 2015. Le japon n’a jamais payé l’amende de 1 million $.

Ce pays continue de chasser les baleines en toute impunité.

En 2019, le Japon décide de reprendre (officiellement) la chasse commerciale, à l’encontre de toutes les lois internationales.

Au sujet de la justice japonaise, elle aussi a été dénoncée par Amnesty International, par Human Rigths Watch et condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour la violation des droits humains dans son système carcéral. Cette « justice » qualifiée de “justice de l’otage”, est particulièrement agressive avec les activistes.

 Le Japon n’a aussi jamais répondu de ses actes sur l’éperonnage de l’Ady Gil (qui a coulé) et sur la mise en danger de la vie des 6 marins qui se trouvaient à bord.

Soutien au Capitaine Paul Watson

Voici quelques mots de Paul Watson à la sortie de l’audience hier :

Merci pour Paul Watson, les baleines et le monde marin ! 🐟