Souci du vivant, épisode 2 | Et pourquoi pas des droits de la nature ?

Nous allons vers un nouveau monde. Une révolution se prépare.

Le monde actuel, que l’on peut appeler anthropocène ou capitalocène, passe sous silence l’aggravation des inégalités et des dégâts sociaux et environnementaux, et rend difficilement concevables d’autres modèles de société. Façonnés par notre culture, formatés par notre éducation, nous avons les plus grandes difficultés à imaginer notre civilisation avec un regard extérieur.

Comment expliquer que nous ayons par exemple érigé la propriété privée au rang de principe sacré, alors que d’autres sociétés ont choisi de protéger les communs, c’est-à-dire ce qui appartient à tous : l’air l’eau, les sols,… ? Ceci afin de permettre la transmission d’un environnement sain et permettant le développement harmonieux du vivant dans toutes ses composantes : humains et non-humains compris. Ici, dans le monde occidental, l’individualisme est considéré comme émancipateur.

Pourquoi ?

Nos lois ont accordé aux entreprises des droits similaires à ceux des humains : le droit de propriété, la protection du secret des affaires, de l’image et de la réputation. Ces droits ont modifié le rapport de force et la place de ces structures dans notre société.

Comment en sortir ? Quelles bases établir pour en sortir ? Quel modèle faut-il adopter ?

À nous de bifurquer vers ce nouveau monde. A découvrir dans cette chronique.

Daniel Krupka