Guillaume Néry , champion d’ apnée et fervent soutien de LONGITUDE 181, a décidé de nous rejoindre en adhérant à LONGITUDE 181
Guillaume Néry nous a donné par le passé de nombreux témoignages de son soutien au travers des interviews et de ses encouragements , voir :
Un apnéiste hors norme : Guillaume NERY !
Guillaume NERY : un soutien à couper le souffle !
Sa sensibilité, son activité, ses engagements quotidiens l’ont conduit à nous rejoindre pour porter la Voix de l’Océan.
Voici son témoignage, qui illustre son engagement et qui donne des exemples que chacun peut suivre, publié sur sa page Facebook du 16 novembre, :
“Je me suis rarement senti légitime pour prendre la parole sur la problématique du changement climatique. J’ai toujours pensé qu’il fallait être irréprochable pour devenir un ambassadeur d’une cause dont les enjeux sont aussi graves. J’ai toujours estimé ne pas en faire assez. Pire, avec mes nombreux voyages en avion, je me sentais profondément coupable. S’abriter derrière le prétexte que je voyage pour tourner des images qui rendent hommage à la beauté des océans n’a jamais fait parti de mes arguments.
Par contre, je ne suis pas resté insensible, ni inactif, loin de là. Au fil des années, au travers de rencontres, de lectures, d’expériences, de films, un long processus s’est amorcé avec des engagements dans ma vie quotidienne.
Mais ce périple autour de la planète, en quête de plongées insolites, loin de mon quotidien agité, m’a permis de prendre du recul, et de réaliser que je pouvais et devais aller bien plus loin dans cette démarche.
Au même moment un collectif de 15 000 scientifiques publie ce rapport édifiant, effrayant mais malheureusement bien réaliste, sur la gravité de la crise que nous traversons et qui ne va pas aller en s’arrangeant. Ce rapport n’est ni une grande surprise ni une découverte, tant les spécialistes lancent depuis de nombreuses années, des cris d’alerte désespérés, que nous ne pouvons plus feindre d’ignorer. Nous sommes tous responsables par nos modes de vie de ce qui se joue aujourd’hui, mais il est essentiel par ailleurs de réaliser que nous tous, citoyens, avons un pouvoir énorme par nos actions au quotidien pour changer les choses et influencer les décisions politiques.
– La première étape, et peut être la plus importante mais la moins évidente, est de mettre en relation chacun de nos gestes avec ses conséquences directes et indirectes.
– La deuxième étape est d’identifier ce que nous pouvons changer tout de suite, avec plus ou moins de difficulté, mais qui est envisageable et réalisable, et qui aura un vrai impact.
– La troisième étape est de passer à l’action
– La quatrième étape est de partager avec notre entourage et montrer que ce n’est pas si compliqué.
– La cinquième et dernière étape est de toujours regarder ce que nous pouvons encore améliorer, petit à petit dans le futur.
Nous devons tous agir à notre niveau et tenter de faire toujours un peu mieux. Il ne s’agit pas d’être extrême, ni de se fermer au monde, mais de s’engager et de s’y tenir avec discipline.
A titre personnel, voici quelques exemples:
– Ce que j’ai déjà engagé depuis quelques années:
Passer de EDF à Enercoop (fournisseur d’électricité 100% verte), manger bio et de saison, me déplacer en ville le plus possible à pieds – vélo – trottinette.
– Ce que j’ai engagé depuis mon retour: Déplacement en France (100%) et en Europe (le plus possible) sans prendre l’avion, mais en train ou co-voiturage (Avec 4 à 6 Aller Retour par mois en France et Europe depuis 2015, cette problématique du transport était un gros gros point noir) , Manger bio de saison, mais aussi le plus possible local, ne plus acheter d’eau en bouteille et toujours avoir une gourde sur moi, limiter l’utilisation au maximum de tout emballage ou objets à usage unique, limiter énormément la consommation de viande et de poisson (hormis celui que nous pêchons), et d’un point de vue globale, questionner à chaque fois ce que je consomme, quant à sa provenance, sa fabrication et sa réelle utilité. Il y a d’autres petites choses, mais voici les principaux exemples.
Je continuerai pour certains projets à me déplacer loin sur la planète car cela fait parti de ma vie et que j’en ramènerai toujours un témoignage à partager avec le plus grand nombre, mais je tacherai de le faire de manière réfléchie pour limiter mon impact (sélectionner les déplacements, regrouper les projets, compenser carbone)
On peut y voir une contrainte au premier abord mais il faut l’envisager comme un devoir car nous sommes les enfants de notre planète.
Pour terminer, je reprendrais les mots de Gandhi, soufflés par mon amie Val Pasta Leferme:
« TOUT CE QUE TU FERAS SERA DERISOIRE, MAIS IL EST ESSENTIEL QUE TU LE FASSES »
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